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3 mars 2009

Critères de jugement en SUP surfing

A l'approche du printemps et des premiers contests de Stand Up Paddle Surfing (on ne parlera ici que d'une seule facette du SUP qui est le SUP surfing), voici un petit rappel des critères de jugement en compétition

Stand-up Paddle Surfing [SUP]
Critères de jugement et les prises en considération dans la notation :

Introduction

Le surf en SUP est unique et peut être pratiqué de différentes façons mais pour la compétition il est important de préciser que les critères ne proviennent pas que du longboard. La pagaie fait partie intégrante du sport qu’elle n’est pas juste une aide à la rame mais un outil nécessaire pour surfer les vagues. Trop souvent nous voyons de grands longboarders seulement prendre des vagues avec la pagaie, puis faire de grosses manœuvres sans l’utiliser de façon fonctionnelle. Souvent elle n’est que tenue.

Critères de jugement du SUP

Un surfer doit démontrer son habileté dans les phases de transition (décrites plus loin) et les performances des phases de surf (décrites plus loin).
Un surfer doit exécuter des manœuvres radicales contrôlées, la pagaie étant considérée comme un élément utile, dans les sections critiques de la vague avec vitesse, puissance et fluidité pour optimiser le potentiel du score. Le surf innovant et progressif ainsi que la variété de répertoire au niveau des manœuvres, la négociation de la vague et l’utilisation de la pagaie pour augmenter l’intensité des manœuvres, seront pris en compte dans la notation du SUP.
Le SUP surfer qui exécutera ces critères avec un degré maximum de difficulté et d’engagement sur les vagues sera récompenser par les meilleurs scores.

Les prises en considération dans la notation en SUP

a) L’échelle est de 10 points (règles ISA et ASP)

b) Le résultat final sera obtenu par la somme des scores des meilleures vagues de chaque surfer en tenant compte des éventuelles interférences.

c) Une bonne transition en SUP (fin de vague pour repasser et accéder à nouveau au line up) devra se faire debout et à la rame avec une bonne technique et de la stabilité dans la négociation de la vague considérée. S’agenouiller, s’allonger ou s’asseoir plutôt que pagayer’ sauf si nécessaire par rapport aux conditions de sécurité est désapprouvé par rapport à l’éthique du SUP : Un SUP surfer doit être capable de rester debout en permanence pendant sa série à moins que sa sécurité ne soit engagée.

d) Le take off doit se faire à la pagaie, debout pour maximiser le score.

e) Des scores seulement moyens seront donnés si la pagaie n’est pas utilisée comme pivot ou outil dans les manœuvres, l’utilisation de la pagaie est primordiale, puis sont pris en considération la puissance, la radicalité, les sections critiques et le degré de difficulté.

f) Les compétiteurs partent de la plage sauf si le directeur de compétition en décide autrement.

g) « Utilisation de la pagaie »
La pagaie est utilisée en SUP dans trois objectifs : - rame, pivot, amplificateur de force. Un surfer aura de meilleurs scores s’il en fait une telle utilisation pour mieux affiner ou achever ou donner de la puissance à ses manœuvres.
Des utilisation non fonctionnelles (tricks) comme le twirling ou autre pourront de manière raisonnable augmenter très légèrement le score.

h) Le longboard traditionnel et les techniques progressives du SUP.
Comme la pagaie permet de tourner de grandes planches de SUP avec un maximum de niveau de vitesse et de puissance, le SUP surfing est déclaré être au niveau de la compétition une performance centrée sur le surf shortboard conventionnel.
Les « marcher, nose, style » seront notés, mais en regard avec les critères de degrés de difficulté et la façon dont ils sont exécutés dans la section critique de la vague.

i) Si un compétiteur ne peut pas tenir debout tout le long de sa série, ceci sera pris en compte de la même manière qu’un usage impropre de la pagaie et les juges ne donneront que des notes moyennes à ses meilleures performances. Cette condition est citée obligatoirement au moment du briefing.

Les responsabilités des officiels

Etant donné que le SUP est une nouvelle discipline en compétition, c’est de la responsabilité de chaque directeur de compétition et juge de promouvoir ces idées et ces critères, pour s’assurer que chaque compétiteur développe une même approche et compréhension de ce qui est attendu d’une performance d’élite en SUP.

Le 16/05/2008 Le responsable de la commission juge : Claude Chamoux